Les démarches de sciences participatives sont particulièrement adaptées à la lutte contre les phénomènes épidémiques car elles incitent naturellement les participant.e.s à observer de façon objective et distanciée leur environnement comme leurs propres comportements.
Ainsi, des applications web et mobile qui informent leurs utilisatrices et utilisateurs de paramètres décrivant les phénomènes et qui les engagent dans une démarche de collecte de données destinée à alimenter les travaux scientifiques pourront s’avérer très utiles.
Exemples :
Pour aller plus loin, et progresser dans l’analyse et la réduction des facteurs de vulnérabilité systémique, on peut imaginer des applications qui collecteraient automatiquement des informations sur le contexte et les comportements de vie et de travail, stockées au choix, sur l’appareil ou en ligne, et destinées à être transmises en cas de contamination aux professionnel.le.s de santé qui pourraient ensuite, au moyen d’une autre application, les anonymiser pour les transmettre aux scientifiques. Le consentement de la patiente ou du patient serait explicitement demandé pour chaque donnée au moment de la transmission à l’application d’un.e professionnel.le de santé.