Du bon usage des modèles de langage

En toute rigueur, nous devrions considérer qu’un modèle de langage produit des suites de mots qui ont de bonnes chances de constituer des pistes de réflexion et de création intéressantes, plutôt que des informations ou des connaissances, même s’il facilite très souvent l’accès à ces dernières.

La mention « ChatGPT can make mistakes. Consider checking important information. », ajoutée par OpenAI à propos de chatGPT dans un esprit de responsabilité tout à fait louable, n’est pas à prendre à la légère.

Toute réponse fournie par un modèle de langage doit être validée humainement ou formellement avant d’être considérée comme qualitative, en particulier lorsque son exploitation engage des actions et des ressources.

Quelle valeur les modèles de langage peuvent-ils donc apporter ?

Et bien des contributions créatives aux activités humaines en ouvrant à des possibilités auxquelles on n’aurait pas pensé, en connectant ou en combinant des idées, des productions humaines, issues de personnes qui ne se sont encore jamais parlé. Nous pouvons donc considérer que les modèles de langage augmentent notre intelligence collective plutôt qu’ils en la remplacent.

One atmosphere : un exemple à tester sur le thème de la transition écologique

Le bot « One atmosphere » est en cours de développement, avec l’objectif de faciliter la transition vers une économie qui régulerait son effet de serre en faisant évoluer les habitudes et les process de façon positivement couplée à l’efficience et à la réduction des émissions de gaz responsables du réchauffement climatique (une économie d’énergie dans un process peut par exemple réduire à la fois son coût et son empreinte carbone).

Pour tester le bot, c’est par ici : https://chat.openai.com/g/g-KgIdCcYGj-one-atmosphere

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